Les jeunes, partez en vacances avec une bonne carte bancaire cet été !

Pour nombre de jeunes sur le départ pour les vacances d’été, la destination n’est peut-être pas le seul choix crucial à faire. Un détail en apparence technique, mais aux conséquences bien concrètes, pourrait changer la donne. Et les banques, elles, l’ont bien compris.

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By Jean-Baptiste Giraud Published on 13 juin 2025 14h30
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Les jeunes, partez en vacances avec une bonne carte bancaire cet été ! - © Economie Matin
0 %Un exemple concret : trois des mes enfants ont emprunté chacun 1 500 euros à 0 %, remboursables sur 12 ou 24 mois.

"Tu veux partir ? D’accord. Mais ta carte bancaire est-elle prête, elle aussi ?" Pour beaucoup de jeunes, cette question peut déterminer la réussite, ou les galères, des vacances à venir.

Jeunes : des cartes "boostées" pour partir sans tracas

À l’approche des vacances d'été, les banques redoublent d’attention envers les jeunes. Pourquoi ? Parce qu’un client de 18 à 22 ans est un pari d’avenir. S’il reste fidèle, c’est potentiellement un client qui reste pour des décennies. Mais cette stratégie ne marche pas à chaque fois. Pour attirer cette cible, certaines banques n’hésitent plus à proposer des cartes gratuites ou facturées symboliquement (souvent autour de 2 euros par mois), tout en y associant des services normalement réservés à des cartes premium.
Ces offres avantageuses permettent notamment d’éviter les frais de change lors d’un séjour à l’étranger, ou de bénéficier de réductions intéressantes sur les locations de voiture. Il suffit souvent de prendre rendez-vous avec un conseiller bancaire, ou pour les jeunes autonomes, d’initier eux-mêmes la démarche, pour profiter de ces facilités. Une bonne carte peut transformer le quotidien d’un séjour : paiements sans frais, assurances incluses, accès simplifié à certaines plateformes de réservation.

Concrètement, certaines cartes bancaires jeunes incluent aujourd’hui des garanties voyage, une assurance en cas d’annulation, et parfois même des partenariats avec des plateformes touristiques. Cela change considérablement l’expérience de vacances : moins de stress, moins de risques, plus de libertés.
À l’international, les avantages sont encore plus nets. Dans des pays où les frais de retrait ou de paiement par carte peuvent grimper à 2 % ou 3 % du montant débité, une carte bien choisie permet d’éviter ces ponctions. Une économie invisible à première vue, mais bien réelle à l’arrivée. C’est aussi une façon pour les parents de souffler un peu : leurs enfants partent, mais avec des outils adaptés pour gérer seuls leur budget.

Crédit à taux zéro : coup de pouce ou piège doré ?

Autre avantage non négligeable : certains jeunes peuvent désormais emprunter de petites sommes à taux zéro. Ce type de crédit, par exemple à 1 500 euros, est proposé par plusieurs banques aux moins de 25 ans. L’idée ? Offrir un filet de sécurité pour financer des vacances sans devoir faire appel à Papa et à Maman.
Un exemple concret : trois des mes enfants ont emprunté chacun 1 500 euros à 0 %, remboursables sur 12 ou 24 mois. Ce financement leur permet de partir l’esprit tranquille, sans risquer de plonger dans le découvert ni de multiplier les appels de détresse aux parents.

Trop souvent, les jeunes négligent la question bancaire avant un voyage, pensant qu’une simple carte "qui marche" suffit. C’est une erreur. L’instrument de paiement peut devenir un levier puissant d’économies et de sérénité, à condition d’anticiper.
Les conseillers bancaires peuvent orienter vers des cartes conçues spécifiquement pour les jeunes voyageurs. Ce simple geste, réalisé quelques semaines avant le départ, évite bien des mauvaises surprises : frais inattendus, retraits bloqués, assurances absentes… Et quand l’alternative s’appelle crédit à taux zéro, encore faut-il le connaître, le demander, et savoir l’utiliser à bon escient.

Photo Jean Baptiste Giraud

Jean-Baptiste Giraud est le fondateur et directeur de la rédaction d'Economie Matin.  Jean-Baptiste Giraud a commencé sa carrière comme journaliste reporter à Radio France, puis a passé neuf ans à BFM comme reporter, matinalier, chroniqueur et intervieweur. En parallèle, il était également journaliste pour TF1, où il réalisait des reportages et des programmes courts diffusés en prime-time.  En 2004, il fonde Economie Matin, qui devient le premier hebdomadaire économique français. Celui-ci atteint une diffusion de 600.000 exemplaires (OJD) en juin 2006. Un fonds economique espagnol prendra le contrôle de l'hebdomadaire en 2007. Après avoir créé dans la foulée plusieurs entreprises (Versailles Events, Versailles+, Les Editions Digitales), Jean-Baptiste Giraud a participé en 2010/2011 au lancement du pure player Atlantico, dont il est resté rédacteur en chef pendant un an. En 2012, soliicité par un investisseur pour créer un pure-player économique,  il décide de relancer EconomieMatin sur Internet  avec les investisseurs historiques du premier tour de Economie Matin, version papier.  Éditorialiste économique sur Sud Radio de 2016 à 2018, Il a également présenté le « Mag de l’Eco » sur RTL de 2016 à 2019, et « Questions au saut du lit » toujours sur RTL, jusqu’en septembre 2021.  Jean-Baptiste Giraud est également l'auteur de nombreux ouvrages, dont « Dernière crise avant l’Apocalypse », paru chez Ring en 2021, mais aussi de "Combien ça coute, combien ça rapporte" (Eyrolles), "Les grands esprits ont toujours tort", "Pourquoi les rayures ont-elles des zèbres", "Pourquoi les bois ont-ils des cerfs", "Histoires bêtes" (Editions du Moment) ou encore du " Guide des bécébranchés" (L'Archipel).

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